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Sait-on jamais...

Vieille vidéo, retrouvée dans les cartons, d'une cover de Francis Cabrel.
L'album "Fragile", je crois.

Aucune description

Le bootleg d'un vieux morceau que j'aimerais dépoussiérer.
Romain, tu fais la deuxième gratte rythmique, en haut du manche, en t'accordant un demi-ton en-dessous ?
Bob ? Tu te sens de la chanter :

Il est parti un jour, le petit homme,
en laissant dans la cour son livre d'école,
ouvert à la page où était colorié,
entre quelques images, un monde oublié.

Sous un vert peuplier aux bras démesurés,
il doit se faire bercer par le chant d'oiseaux dorés.
Sous un ciel de papier, une rivière en collier,
quelques fleurs, une forêt et le parfum de l'été.

Mais les livres d'école ne parlent pas
des femmes que l'on égorge, des hommes que l'on abat,
des peupliers tombés pour faire quelques billets,
de ces ombres effrayées d'horreur et d'absurdité.

Il est parti un jour, le petit homme,
en laissant derrière lui, son livre d'école,
ouvert à la page où s'était glissé,
peut-être par mégarde, une photo déchirée.

Une femme au goût sucré, au visage de poupée,
au doux regard nacré que l'on ne peut qu'aimer.
Une nymphe aux reflets de mille beautés.
Une nymphe au reflet de mille beautés.

Mais les livres d'école ne parlent pas
des relents d'alcool venant du café d'en bas,
des femmes qui se donnent entre les verres de vodka,
pour l'argent, pour la drogue ou un peu de tout çà.

Il n'est jamais revenu, le petit homme,
qui laissa derrière lui, son livre d'école,
ouvert à la page où le sang a coulé,
faisant place aux images, aux dessins, aux portraits.

Extrait N°3

Concert des Jallies à l'auberge de l'écluse - Épisy